La petite restauration qui suit concerne les fauteuils en cuir de ma bien aimée. Bien qu'en bon état, le fauteuil coté passager donnait des signes de fatigue évident. Il était plus abîmé, plus râpé que l'autre. Je m'étais d'abord renseigné auprès d'un professionnel du cuir (un cellier donc) qui me fit un devis d'une cinquantaine d'euros… rien que pour les produits ; le travail étant à ma charge. Que nenni ! Je décida… décidi… décimais ? Bref, je pris mon courage à demain (mais le jour même !) et entrepris de le faire redevenir comme "neuf". Il m'a fallu tout d'abord résoudre le problème de la teinte. Pour cela, j'ai puisé dans ma boîte de peintures pour maquettes, et mon choix s'est porté sur les acryliques dont l'usage est facile (elles se diluent à l'eau et/ou l'alcool et sèchent rapidement). La teinte d'origine n'est pas facile à trouver, et celle qui se rapproche le plus de l'intérieur gris et la n°333 de
Gunze Sanyo. La peinture a été appliquée au pinceau fin en suivant les lignes décolorées. Pour parfaire le travail, j'ai atténué les retouches en frottant délicatement avec un chiffon, lui-même très légèrement imbibé de lait et de peinture. Cela créé des zones floues qui permettent aux teintes de se fondre et de faire la transition entre la couleur d'origine, un peu passée, et les retouches qui, bien qu'étant d'une teinte proche, n'en demeurent pas moins des rajouts de matière étrangère. Les coutures ont été essuyées avec un chiffon propre afin d'éponger la couleur.
Les craquelures furent comblées à l'aide d'un produit spécial à base de gomme, produit acheté chez Carrefour et trouvé au rayon restauration de meubles pour la modique somme de 12 euros. C'est une sorte de pâte blanche que l'on étale à l'aide d'un chiffon, en insistant sur les zones abîmées pour combler les interstices. J'ai fait cela deux à trois fois avant d'être satisfait. Mais attention ! Ce produit entraîne la formation de "peluches" caoutchouteuses s'il est appliqué sur des surfaces saines ! Il faut donc mettre une bonne giclée ("je sais faire, m'sieur, je sais faire" !) sur le fauteuil et l'étaler délicatement avec un geste circulaire afin de le faire pénétrer et disparaître progressivement.
Après quoi, je me suis dit que ce qui est bon pour ma peau de bébé doit également l'être pour le cuir de mon fauteuil qui doit accueillir les fesses rebondies de ma… Je me perds et je me re-saisis : je me suis donc dis que du lait de chez Nivea ne peut faire de mal ! Aussi, j'en ai copieusement enduit mes deux fauteuils et frotté, frotté… Mes deux bébés sont redevenus beaux et souples, et les craquelures, bien qu'encore présentes, sont franchement atténuées ! Et cela m'en a coûté qu'une quinzaine d'euros.
Le roman photos :
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Enfin, et pour terminer, j'ai trouvé chez Norauto une baguette en "U" parfaitement adaptées pour recouvrir le bord coupant de l'acier, à l'intérieur des ailes. D'une longueur de 3 m, en métal recouvert de plastique, cette baguette se coupe à la scie à métaux. Elle est également parfaite pour les bord du capot.
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À bientôt,
Peabody