Projet : re-créer le
bureau personnel du Capitaine Nemo !
Le XIXe siècle a toujours eu mes faveurs. Époque où régnaient colonialisme et injustices sociales, c'était surtout le temps de la
Révolution Industrielle et les promesses d'une vie meilleure grâce à la Science.
Jules Verne s'en était fait le porte-parole. Considéré comme vulgarisateur scientifique, mais vrai poète avant tout, son œuvre la plus connue demeure
20 000 Lieues sous les mers, écrit vers 1868-69. Le roman raconte les aventures du Professeur Aronnax, naturaliste, professeur d'histoire naturelle au Muséum de Paris, de son valet Conseil et du Canadien harponneur Ned Land, tous trois emprisonnés par le capitaine Nemo au sein de son fabuleux véhicule sous-marin : le
Nautilus.
Le roman fut porté à l'écran en 1954 par Walt Disney, et demeure la plus réussie des adaptations. Le Nautilus fut designé par
Harper Goff, et les décors intérieurs sont l'œuvre d'
Emile Kuri, récompensé par un Oscar. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours rêvé d'avoir un lieu, une bureau à l'image des décors du film. J'ai décidé de passé à l'acte et de me constituer mon propre bureau, inspiré des quartiers personnels du capitaine Nemo.
Voici donc l'avancée de mes travaux, ralentie quelque peu par le petit accident de la main.
Le décor reconstitué de Disneyland Paris (qui est une exclusivité mondiale car c'est le seul Nautilus qui se visite !) ainsi que les images du films sont mes sources d'inspiration. Il m'a fallu bien entendu m'adapter aux contraintes que m'imposait ma pièce (environ 22 m2 et une hauteur de plafond somme assez basse : près de 2 m). Mais cela participe à l'évocation d'un sous-marin et de ses espaces confinés.
Carrelage imitation plaques de métal rouillée (préféré au parquet car je suis en sous-sol, proche du jardin)
Porte étanche comme il se doit !
Et les supports de la tablette sur laquelle trônera le Nautilus. Entièrement fait main !
Ambiance dans le plus pur style ! Et il y a encore beaucoup de travail et de surprises !
Le Nautilus du capitaine Nemo dans sa version Disney sera bien évidemment mis à l'honneur, mais "patiné" par mes soins :
Ainsi qu'une partie de son scaphandre autonome. Pour l'anecdote, la production avait détourné de véritables casques de pêcheurs de perles japonais pour en réaliser des versions fantastiques. C'est une reproduction quasi à l'identique que je vais transformer également :
Prochaine étape : des détails, encore des détails, et l'électricité. Je bosse sur un éclairage adéquat. Je ne peux vous dire à quel point je prends mon pied ! Même en travaux, il règne déjà en ces lieux une ambiance d'un autre âge ; celle d'une époque révolue où tout semblait possible… Ah ! Capitaine, mon Capitaine… Carpe diem.